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Catherine McLellan

Bien, quelles questions pose-t-on?

Updated: May 25, 2023


point d'interrogation imprimé sur une carte blanche posée sur un fond jaune

Quand nous avons considéré notre déménagement HORSCAN pour la première fois, j’avais l’impression d’avoir beaucoup de questions. Les guides créés aidaient d'une certaine façon, mais sans expérience de l'endroit, je ne pouvais pas absorber une grande partie des informations. J’ai lu sur le choc culturel et sur d’autres sujets comme les exigences pour l’inspection de mon véhicule, mais tout cela avait l’air très surréel et ne semblait pas répondre à mes inquiétudes. Je savais qu’une grande partie de ma vie quotidienne serait très différente comme conjointe. En plus du déménagement, je devais envisager le fait de ne pas travailler la première fois depuis 17 ans et au moment de notre affectation j’étais enceinte de mon deuxième enfant. Les personnes à notre endroit étaient très sympathiques et plusieurs d’entre eux ont offert de répondre à toutes mes questions. J’étais mise en contact avec d’autres conjointes qui avaient donné naissance ici en Belgique et en suivant la plupart des mesures, j’ai eu accès à toutes les informations nécessaires. Mais chaque fois qu’on m’a demandé si j’avais quelques questions, j’étais incapable d’essayer de formuler ce que je voulais savoir.


C’était bizarre. Je ne savais simplement pas comment formuler quelque chose de concret.


Même en demandant à des personnes de décrire « Comment cela était-il » j’ai réalisé que leur avis était beaucoup influencé par leur situation individuelle. Il y a des personnes qui n’aiment pas essayer de nouveaux aliments ou changer de marques de produits. Pour ces personnes, un déménagement en Europe pose une multitude de défis à surpasser afin de se sentir confortable – le choc culturel est un facteur réel. Et puis, il y a la langue de l’endroit. Est-ce qu’ils parlent cette langue? Est-ce que cela a été facile pour eux de demander de l'aide pour certaines choses? Comment est/était la communauté canadienne? Est-ce qu’il y avait beaucoup de familles comme la leur? Il peut aussi y avoir un choc culturel et une isolation quand on est la seule famille mise à l'écart et, comme chaque année, de nouvelles personnes arrivent et des anciennes départent, la communauté peut changer assez rapidement. Même des choses telles que l’école que fréquenteront vos enfants (si vous en avez) peuvent changer votre intégration. Fréquentent-ils une école internationale avec d’autres parents comme vous vivant loin de leur pays d'origine? Ou seront-ils scolarisés à une école locale où ils seront immergés dans la nouvelle langue et auront la chance de rencontrer des personnes de partout et, tout particulièrement, celles de votre pays hôte? Toutes ces questions j’aurais probablement pu les demander, mais je n'arrivais simplement pas à les exprimer ou à comprendre l'effet qu'elles auraient sur moi.


Et puis il y a le changement, souvent pendant la deuxième année au sein de votre nouvelle communauté et particulièrement quand de nouvelles personnes arrivent, quand vous vous sentez être un « ancien ». C'est à peu près à ce moment-là que j’ai commencé à réaliser que je me sentais dans mon pays hôte comme à la maison aussi bien que dans n'importe quelle autre ville canadienne où nous avions été affectés. Beaucoup de différences deviennent une habitude dans la vie quotidienne, ainsi il était plus difficile d’aider de nouvelles personnes de trouver leur place sans donner trop de renseignements à des personnes qui essayaient seulement de s’installer. Et tout d'un coup, j’ai réalisé qu’il n’était simplement pas possible de se sentir vraiment préparer pour un déménagement.


La plupart de mes inquiétudes liées au déménagement devaient simplement m’accompagner et je les résoudrais lors de mon arrivée. En fait, le voyage de recherche d'un domicile (VRD) m’a beaucoup aidée. J’étais capable de former des images réelles de mon nouveau voisinage, de visiter quelques écoles pour notre fils aîné (3 ans lors de notre déménagement) et de commencer à communiquer avec des personnes qui vivaient déjà ici. Bien sûr, il y avait beaucoup de choses difficiles à déterminer une fois déménagé, mais elles m’ont toutes aidée à me sentir plus confiante du fait que l’HORSCAN serait vraiment une grande expérience. Je me demande souvent s’il y avait eu des mesures pour mieux me préparer. Est-ce que j’aurais pu poser plus de questions ou est-ce que j’aurais dû me sentir plus à l'aise de poser des questions sur la communauté existante une fois arrivée? Peut-être, mais chacun doit trouver sa propre façon de s’adapter. Comme un « ancien », je réalise que de nouvelles personnes doivent aussi trouver leur propre façon. Je suis contente d’offrir mon aide, mais s’ils choisissent de ne pas l’accepter, ce n’est pas parce qu’ils n’apprécient pas ce que je sais, mais c’est probablement parce qu’ils se sentent subjugués comme je l'étais moi-même et qu’ils doivent déterminer le fonctionnement de certaines choses avant qu’ils ne se sentent confortables. Nous sommes tous des adultes essayant de nous sentir compétents lors de notre adaptation dans notre nouvel environnement!


Bien, quelles questions pose-t-on? Tout et rien. Nous devons simplement deviner certaines choses au fur et à mesure et il n'y a absolument pas de questions stupides. L’affectation HORSCAN sera une adaptation, bien sûr, mais avec toutes les occasions fantastiques, il sera vraiment une adaptation que je serai heureuse de faire. Ce n'est pas toujours facile, mais ce sont ces expériences qui nous vraiment font grandir. Et il y a toujours d'autres personnes pas loin qui seront très heureux d’aider quand vous aurez besoin d'une aide supplémentaire ou de quelqu’un qui écoute!



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