Cet été j’ai eu la chance de travailler en tant qu’étudiante pendant l’été avec le programme PEJ. Le programme PEJ donne la chance aux personnes à charge de membres militaires d’être employés avec un travail épanouissant dans leur communauté. J’étais chanceuse, car j’ai pu travailler dans la communauté militaire canadienne au Centre de Soutien aux familles des militaires à Bruxelles.
C’est toujours un peu effrayant de commencer un nouvel emploi dans un nouvel environnement, sans parler de travailler dans un nouveau pays!!! Je pensais ne pas avoir les qualifications nécessaires et dans ma tête, je n’avais pas d’affaire à travailler dans un centre si important pour la communauté. J’étais loin d’imaginer que c’était le poste parfait pour moi.
La première journée de travail, mon nouveau superviseur offre de me reconduire chez moi. En imaginant une auto, je dis oui, on sort dehors et je me rends compte que c’est un vélo avec un gros seau monté en avant !!! « Montez! » elle me dit. J’hésite un peu mais je monte… En route vers la maison, nous passons quelqu’un de la région qui rit et m’appelle un « grand bébé » (bon, je suis certaine qu’on avait l’air très drôle roulant sur le côté de la route ☺).
Ce fut juste le début des bons souvenirs que j’ai à travailler avec ces femmes géniales. Lorsque nous perdions la connexion à l’internet (ce qui arrive SOUVENT) on s’affairait à écrire des cartes d’anniversaire (pour les fêtes du mois d’août – Entre vous et moi : C’est Katelin qui est responsable des rimes), ou malgré le fait d’être prises à travailler sur un vieux tapis, ou si nous faisions juste du travail à l’ordinateur à longueur de journée, on trouvait toujours une manière de s’assurer que les tâches étaient amusantes à compléter (tout en étant productifs et efficaces, bien sûr! ☺).
Alors que la majorité de mes amis au Canada travaillent au Tim Hortons, McDonald's ou dans un emploi de vente au détail pour s’en sortir, je suis reconnaissante d’avoir eu la chance d’avoir un emploi épanouissant avec d’autres personnes qui connaissent les mêmes bons et mauvais côtés qui viennent avec le fait d'être membre d’une famille militaire. J’étais aussi capable de fournir de l’information et du soutien aux nouvelles familles qui allaient vivre la même montagne russe qu’est un déménagement à Bruxelles.
Dans l’ensemble. je ne pourrais pas être plus contente avec cette chance qu’on m’a donnée avec cet emploi, et les gens super que j’ai rencontrés. Je suis certaine que je n’oublierai jamais (je ne pourrais pas, même si j’essayais ☺). Dire au revoir sera difficile – mais je sais que dans le monde militaire, on peut toujours se revoir. Gardez à l’esprit, pour tous ceux qui partent ou arrivent cette année, que si on devait rester toujours au même endroit, on aurait des racines et pas des jambes…